La période du confinement et la préparation du déconfinement en milieu de l’enseignement professionnel automobile a appelé les enseignants à redoubler de créativité. Deux professeurs du GARAC, avec la complicité de la Start-up KG Protech qui est passée par le MooveLab, ont ainsi testé l’enseignement du diagnostic à distance, eux sur le site du GARAC, leurs élèves confinés à la maison.
Dernière semaine de confinement total : M. Pedreiro et M. Hauwy, deux professeurs, masqués, gantés au milieu d’écrans multimedia dans le dernier atelier rénové du GARAC, se connectaient à la plateforme CNED par laquelle un groupe de la Terminale Bac Pro Maintenance Auto 2 s’apprêtait à les rejoindre en vision -conférence grâce au lien transmis la veille. M. Jallet, chef de travaux, les accompagnait pour filmer la séance en direct.
Objectif : réviser les connaissances acquises par le biais d’un diagnostic de panne. Particularité: la boite à pannes est digitale, une boxe KG Protech, commandable par un smartphone, une tablette ou un PC en utilisant un plateforme internet.
Cette boite à pannes digitale permet d’une part de créer des pannes sur les composants électroniques ou mécaniques commandés électroniquement sans endommager les calculateurs ou les circuits électriques du véhicule. Elle permet également de créer ces pannes à distance.
Après les rappels de la méthodologie du diagnostic, cette session à distance a transformé les professeurs en mains intermédiaires entre le véhicule, les matériels et les jeunes, les jeunes indiquant aux professeurs les actions à faire.
Le retour en classe devant se faire de façon progressive et en groupe maximum de 15 élèves, cette solution innovante d’utilisation de plateforme internet avec la possibilité de commander des pannes à distance ouvre de nouvelles perspectives d’enseignement dans des cas particuliers ou complémentaires.
La boite à pannes digitale est aussi un moyen de mieux gérer les budgets des ateliers, car une fois passé l’investissement de base, les matériels et véhicules sont mieux conservés.
Reste l’avis des élèves, qui, s’ils ont dans leur quasi-totalité apprécié la séance en cette période de confinement, conscients de la chance qui était la leur, ont unanimement reconnu préféré réserver cette opportunité aux cas exceptionnels. Leur amour de l’atelier reste le plus fort…